Chère lectrice, cher lecteur,
Je vous présente le cadmium : la plupart d’entre vous ne sait pas ce que c’est, et pourtant il y a de forts risques que nous le subissions TOUS – et je dis bien TOUS – dans notre chair.
Vous pensez que j’exagère ? L’association des médecins libéraux français considère qu’il s’agit ni plus ni moins d’une « bombe sanitaire »[1].
Et je dois vous révéler que ce métal lourd, en plus de favoriser les cancers – et en particulier ceux du pancréas, qui sont parmi les plus foudroyants – peut aussi engendrer une maladie connue sous le nom d’itaï-itaï, qui cause un ramollissement des os et des insuffisances rénales.
D’autant que le cadmium s’accumule sur des années voire des dizaines d’années dans le corps, et en particulier dans le corps des enfants…
Il s’agit donc d’une cause nationale, et les pouvoirs publics eux-mêmes commencent à réagir – si du moins nous continuons à mettre la pression sur eux…
Les médecins n’ont pas d’autre choix que d’en parler
Le 2 juin dernier, un groupement d’association de médecin libéraux (Santé Environnement France) a décidé de tirer la sonnette d’alarme. Le cadmium est devenu un sujet beaucoup trop grave.
L’entrevue qu’a donné Pierre Souvet pour Sciences & Avenir, est plus qu’éloquente à ce propos – elle est effroyable[2].
Le cadmium est un métal essentiel dans la métallurgie, que l’on retrouve beaucoup dans les déchets de cette industrie, lesquels, sous forme de boue, se répandent qu’on le veuille ou non dans les fleuves – malgré les mesures les plus strictes.
Cependant, ce n’était jusque-là qu’une pollution que l’on pouvait réduire à la portion congrue, notamment en termes d’eau potable, grâce à des stations d’épuration suffisamment efficaces.
On trouvait aussi du cadmium traditionnellement dans le sang des fumeurs – la fumée de cigarettes en contient – ainsi que dans les piles, notamment rechargeables.

Mais aujourd’hui, l’inquiétude des médecins vient du fait que l’on en retrouve dans le pain, les pâtes, et beaucoup d’aliments, à cause des engrais que la France achète au Maroc, et dont le phosphate contient beaucoup de ce métal lourd et foncièrement toxique.
C’est de là que vient tout le problème actuel.
Du cancer en barre
Cela fait plus de trente ans (1993) que le cadmium a été classé dans la catégorie des agents chimiques les plus cancérogènes. Cependant, même méconnu, il est tellement essentiel à notre mode de vie que nous n’avons même pas cherché à nous en passer.
Il est également considéré comme ayant des effets néfastes sur la fertilité et le développement des fœtus par la classification européenne CLP.
En 2021, l’agence de santé du gouvernement, l’ANSES, a préconisé de limiter les engrais à 20 mg de cadmium par kilogramme… mais il ne s’agit que d’une préconisation, et la France interdit peu ou prou l’achat d’engrais ailleurs qu’au Maroc, où il est très chargé en cadmium (entre 38 et 100 mg le kilo).

Or si le cadmium fait apparaître des cancers, c’est parce qu’il attaque la cellule de l’intérieur, accélérant encore la corrosion naturelle due à son fonctionnement intrinsèque – ce que l’on appelle le stress oxydatif.
Cancer du rein, de la vessie, de la prostate, troubles cardiovasculaires, du foie, problèmes de fertilité masculine et féminine… le cadmium s’en donne à cœur-joie pour vous rendre malade.
Et la situation française devient critique : aujourd’hui, la France est le 4e pays le plus frappé (en proportion de la population) par le cancer du pancréas. 16 000 cas par an pour 10 000 il y a 15 ans. Et les femmes sont particulièrement touchées.
A ce titre, le cadmium fait figure de suspect n°1. Le cancer du pancréas pourrait devenir le 2e cancer le plus mortel en France d’ici la prochaine décennie.
Nous sommes tous frappés – mais surtout les enfants
Peut-être avez-vous entendu parler de cette étude ESTEBAN, sur l’intoxication de la population française. Si c’est le cas, vous faites partie d’un tout petit club de privilégiés… car elle a été publiée pendant la pandémie[3].
C’était bien pratique, car on pouvait y voir que presque toute la population était contaminée par presque tous les métaux toxiques disponibles…
Reste à savoir de combien cette contamination dépassait les seuils de dangerosité – sachant que pour le cadmium, près de la moitié de la population est déjà intoxiquée dans des proportions dangereuses !
Plus exactement, 47,63 % de la population dépassait le seuil d’alerte fixé à un demi-microgramme par gramme du poids de l’individu. Et le pire, c’était que dans ces études faites il y a déjà une petite dizaine d’années, les plus touchés étaient les enfants de 6 à 10 ans !
Et pourquoi donc nos chères têtes blondes étaient-elles si sujettes à l’intoxication au cadmium ? A cause des « céréales » du petit-déjeuner !
En plus de rendre les enfants accros au sucre, voire diabétiques, elles leur donnent une bonne dose de cadmium pour compliquer leur croissance…
La France est ainsi le 2e pays au monde où les enfants sont les plus exposés à ce métal toxique – juste derrière la Corée du Sud.
Et le pire, c’est que nos sols arables sont tellement saturés de cadmium, qu’il faudrait UN SIÈCLE, d’après l’ANSES, pour que l’excès finisse par être lessivé…
Un poison récalcitrant
Le cadmium s’accumule, comme les autres toxiques, dans le foie et dans les reins. Nous ingérons 5 % du cadmium que nous trouvons dans l’alimentation, mais si nous sommes carencés en fer, nous pouvons en absorber jusqu’à 20 %.
A cause de leurs règles et des pertes de sang afférentes, un quart des femmes en moyenne sont carencées en fer, d’où leur exposition plus importante aux méfaits de ce métal lourd.
Outre le tabac, le pain et les céréales du petit déjeuner, d’autres denrées peuvent favoriser l’intoxication : fruits de mer, champignons, épinards et chocolat, s’ils sont consommés de façon soutenue. Il semblerait que les produits bio contiennent moitié moins de cadmium que les autres (-48 %).
Mais il y a aussi des moyens de vous purifier du cadmium – on dit « chélater », pour les métaux lourds. Par exemple en faisant des cures de curcuma ou de spiruline.
Cependant, la curcumine (l’agent le plus actif du curcuma) étant une molécule volumineuse mal ingérée par votre intestin, il est important que votre cure contienne un élément qui garantisse sont absorption, comme le poivre long ou un enrobage liposomal.
Quant à la spiruline, il est crucial que vous la choisissiez dans une qualité très élevée, car sa capacité à absorber les métaux lourds est à double tranchant. Si elle est cultivée dans des milieux contaminés, elle ne vous retirera pas de métaux lourds, elle vous en ajoutera !
La nature vous donne bien des solutions pour vous prémunir de l’environnement toxique qui est devenu le nôtre – pour autant que vous vous en occupiez.
N’hésitez pas à nous faire parvenir vos témoignages de chélation, et surtout, à partager cette lettre !
Au plaisir de vous lire,
Louis Volta