2026 : année de la détox numérique ? 

Chère lectrice, cher lecteur,

Ça y est : tout le monde en a assez de son portable. 

Passer votre vie accroché à un morceau de plastique coloré, à un écran qui dicte votre emploi du temps, qui vous oblige à répondre à toute vitesse, qui ne vous accapare tout entier, ça commence à devenir fatigant. 

Avez-vous parfois l’impression que votre esprit est en prison ? La prison, elle, est dans votre main, dans votre poche ou dans votre sac. 

Nous avons souvent pris l’habitude d’avoir deux appareils qui fonctionnent en même temps, et d’ailleurs, même les plateformes audiovisuelles comme Netflix réfléchissent aujourd’hui leurs séries pour un public qui a son portable en main et qui arrête la diffusion sans arrêt. 

Le problème, comme il y a toujours quelque chose d’autre à regarder, toujours un pseudo-scandale, une pseudo-nouvelle « choquante », c’est que cela nous donne l’alibi de ne pas nous concentrer… 

L’IA, elle, se concentre ! 

Le FOMO (Fear of Missing Out, la peur de rater quelque chose d’important) l’a emporté sur le plaisir d’exercer nos capacités intellectuelles. 

C’est simple : les jeunes et les moins jeunes ont eu leur cerveau lavé, et il est rare que l’on soit capable de dix minutes de concentration d’affilée. 

Pour des adultes qui ont déjà reçu une instruction correcte, c’est dommageable en termes de relations avec les autres, car on voit l’égoïsme partout dominer. Mais pour les jeunes nés dans les années 2000, cela pose des problèmes beaucoup plus graves…

En effet, cette nouvelle génération est par bien des aspects, déjà moins performante intellectuellement que l’Intelligence artificielle qui, pour sa part, ne cesse de se complexifier. 

Politiquement, alors qu’elle devrait commencer à s’initier aux grands enjeux, elle est souvent en incapacité de se faire un avis assez solide sans l’IA, c’est-à-dire seulement en se confrontant aux textes… 

Mais surtout, ce qui commence à être inquiétant, est la fragilité psychologique que cela induit, dans la jeunesse mais aussi dans tout le reste de la population…

Un petit moment d’angoisse ?  

Imaginez-vous dans une université américaine. Là, 6 élèves sur 10 déclarent avoir des troubles psychiatriques. Petit souci : il s’agit de la future nomenklatura, de ceux qui vont décider de vos impôts et de comment l’argent de l’Etat sera alloué. 

Cela signifie une chose : vous allez être dirigé par des fous qui assument d’être fous, qui se reconnaissent comme tels, qui ne s’en cachent pas. 

J’ai été en fac de sciences humaines, et il y a des moments déprimants. Il y a même des moments de dépression. 

Surtout quand vous commencez à comprendre que vos efforts démesurés pour devenir quelqu’un de plus instruit se résoudra au mieux par l’obtention un boulot méprisé et mal payé de garde-chiourme. 

Cependant, jamais nous n’aurions accepté que l’on nous définisse comme fondamentalement dépressifs. Un adulte ne se définit pas par ses coups durs mais par la façon dont il les surmonte. 

C’est la raison pour laquelle le gouvernement français, à la suite du gouvernement américain, s’en sort bien en parlant à tout bout de champ de santé mentale

Cela lui permet 

  • d’infantiliser la population
  • de se dédouaner de l’avoir brisée psychologiquement pendant les confinements de 2020-2022
  • de réduire même la critique de son bilan catastrophique au fait que ses administrés voient tout en noir, ont des « passions tristes », des « pensées chagrines », selon les termes mêmes du président. 
  • Et comble du comble, cela permet aussi de ne pas regarder là où ça fait mal, la plaie béante et suppurante de nos sociétés, à savoir l’addiction aux écrans. 

Pourtant, tout le monde sait.  

La vie a disparu

Aujourd’hui, toute notre vie est sur notre portable. Mais l’on se rend compte que cette vie qui tient sur un portable n’est pas vraiment plus grande que cet appareil qui l’a rétrécie en l’absorbant. 

Nous ne sommes plus capables de regarder autour de nous, de nous concentrer pour lire un livre, de profiter du passage des saisons, de ressentir encore de cette poésie qui fait le sens de la vie. 

Même lorsque nous voyageons à l’étranger, nous nous sentons obligés de tout prendre en photo. Le philosophie Günther Anders avait déjà écrit, dans les années 1950, que cette manie de la photo correspondait en fait à un rapport complètement artificiel avec le monde qui nous entoure.  

Nous ne supportons plus l’instant parce que nous ne supportons plus le fait que le passage du temps soit irrémédiable. Nous avons besoin que tout soit standardisé et reproductible pour que plus rien ne soit irréversible. 

Bref, nous croyons que nous contrôlons notre monde parce que nous contrôlons son apparence. La réalité est en fait le contraire. 

Plus nous regardons le monde à travers cette minuscule lorgnette qu’est le téléphone portable et ses réseaux sociaux, plus nous le laissons se dégrader. 

L’histoire s’est d’ailleurs arrêtée depuis que l’iPhone a commencé à être vendu il y a un peu moins de 20 ans : les gens font moins d’enfants, les campagnes sont silencieuses, les villes se détériorent, les rares immeubles que l’on construit sont hideux et glacials, la société s’est ensauvagée… 

En somme, nous avons laissé le monde à l’abandon. 

Et c’est vrai, au lieu de lutter pour qu’il s’améliore, au lieu de travailler à le rendre meilleur, nous avons préféré nous concentrer sur notre propre petit monde, un monde qu’un coup de talon dans un écran fait disparaître… 

Le jeûne numérique est devenu inévitable

Le téléphone portable lui-même nous infantilise, nous nombrilise, nous rend fragiles et profondément malheureux. 

C’est donc naturellement que nous devons apprendre, et mieux, que nous ressentons le besoin de le tenir à distance. De l’éteindre le soir, d’arrêter de l’utiliser avant d’aller dormir. 

Demain, il paraîtra normal, certainement, lorsque vous partez en vacances, de mettre votre portable dans une boîte en métal, de confier à vos plus proches en cas d’urgence le numéro de votre hôtel, et de ne vous servir de vos écrans que le week-end. 

Cela paraîtra très certainement nécessaire pour nous discipliner, de la même façon que tant de familles s’interdisaient de regarder la télévision durant les repas pendant les années 1990.   

Toute technologie nécessite d’être apprivoisée. Au XIXème siècle, il a fallu interdire le travail des enfants, Au XXème, il a fallu restreindre l’usage de la bombe atomique. Au XXIème, il faudra apprendre à se passer du téléphone portable. 

Ça paraît faisable tout de même ! En tout cas, le retour au concret sera la grande tendance consommation de 2026. 

Une belle et heureuse année à vous ! 

Louis Volta 

Inscrivez vous à La Lettre Santé Conso

Et recevez gratuitement votre dossier Les compléments alimentaires qui guérrissent

En cliquant ci-dessus, je m’inscris à La Lettre Santé Conso

Votre adresse email restera strictement confidentielle et ne sera jamais échangée. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment. Consultez notre politique de confidentialité

D'autres articles à lire

Laisser un commentaire

Vous souhaitez commenter ce sujet ? Rien de plus simple : indiquez simplement votre nom, aucun e-mail ou inscription nécessaire.

Nous attendons vos commentaires avec impatience !

guest

0 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Inscrivez vous à La Lettre Santé Conso

Et recevez gratuitement votre dossier Les compléments alimentaires qui guérrissent

En cliquant ci-dessus, je m’inscris à La Lettre Santé Conso

Votre adresse email restera strictement confidentielle et ne sera jamais échangée. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment. Consultez notre politique de confidentialité