Aspartame, le cancer tout doux

Chère lectrice, cher lecteur,

S’il y a un produit qui aurait dû être éliminé de notre circuit alimentaire, c’est celui-ci.

L’aspartame et les autres faux sucres (édulcorants) sont des produits qui donnent le cancer et le favorisent, et pourtant ils ne sont toujours pas interdits.

Il faut dire que les industriels de l’agro-alimentaire donnent TOUT, en produisant eux-mêmes les trois quarts des études sur ces produits, pour faire croire qu’ils sont sans risque pour la santé[1].

Cela joue sans conteste sur l’avis de l’Union européenne à ce niveau-là, mais pas seulement. On peut lire sur le site même de l’Association britannique de recherche sur le cancer (organisme officiel) que l’aspartame n’est en rien cancérigène ![2] 

Mais peut-être s’agit-il d’une agence de recherche pour le cancer ?…

En tout cas, lorsqu’on examine les études réalisées hors de l’Occident, par exemple en Chine, cela ne fait aucun doute : les édulcorants sont cancérigènes pour les systèmes digestifs et respiratoires[3].

Une pétition qui fait grand bruit

C’est l’association Foodwatch qui a lancé début avril cette pétition, mais elle ne l’a pas concoctée seule. S’y est associée l’application Yuka, connue pour fournir une évaluation nutritionnelle correcte des aliments, ainsi que la Ligue contre le cancer française qui, elle, fait son travail.

Toujours selon Foodwatch, les édulcorants se retrouveraient dans plus de 6000 produits alimentaires disponibles à la vente. Comme ils n’ont plus tellement bonne presse dans le rôle de faux sucre pour le café et la cuisine, ils se retrouvent essentiellement dans les produits dits « allégés » :

• Sodas sans sucre, light, « zéro »…
• Yaourts 0 %
• Chewing-gums…  

C’est seulement depuis 1988 que l’aspartame est vendu en France, et il y a encore quelques années, on soulignait combien cet aliment, parce qu’il favorise les cancers respiratoires, était mauvais pour les fumeurs par exemple…

Mais aujourd’hui, tout cela a disparu. Vous serez bien en peine de trouver sur Google tant d’articles sur la cancérogénicité des édulcorants : les industriels ont fait le ménage, et le célèbre moteur de recherche est plus sensible aux arguments commerciaux que sanitaires…

Sauf que lorsque la Chine peut écrire une étude dans laquelle elle récapitule et corrobore tous les méfaits de la nourriture industrielle occidentale, elle ne s’en prive pas. Et comme elle aussi est une contributrice importante de l’OMS, elle n’est peut-être pas pour rien dans le soudain accent de neutralité de cette organisation qui lui fait reconnaître la cancérogénicité « probable » des édulcorants depuis 2023… 

La roue tourne donc une seconde fois, et pas dans le sens d’une industrie agro-alimentaire qui méprise ses clients dans des proportions scandaleuses.

Une aberration nutritionnelle

Les faux sucres posent un problème nutritionnel assez grave, car ils donnent le goût du sucre, et cette appétence, souvent addictive, doit être compensée…

Si vous passez d’un Coca-Cola consommé une fois de temps en temps, à un litre de Coca light ou « zéro » par jour, vous cultivez un bec sucré. Le besoin de manger et de boire sucré s’accroît en vous.

Ce qui vous pousse nécessairement à augmenter votre consommation de sucre, car les effets euphorisants, énergétiques, addictifs du sucre vont toujours croissants.

Le commerce des faux-sucres est donc un élément clef dans la stratégie consistant à pousser la population à manger de plus en plus sucré, à lui faire développer une addiction à des produits alimentaires de basse qualité.

S’ensuit logiquement le recours à des soins médicaux à vie dans le cas du diabète de type 2 ou de problèmes cardiaques.

Les édulcorants chimiques devraient donc être interdits, d’autant qu’il en existe qui sont naturels et meilleurs pour la santé, comme la stévia ou le xylitol issu du bouleau.

Cependant leur goût est très fort, et ils ne se vendront jamais aussi bien que les édulcorants chimiques, qui imitent si bien le goût du sucre pur.

C’est un combat de longue haleine qu’il s’agit de mener… et qui se mène tous les jours ! Le mieux serait d’arrêter de consommer des sodas light ou « zéro » et d’alerter autant que possible sur la question.

Qui sait ? peut-être un jour enseignera-t-on cela à l’école…

Louis Volta