Chère lectrice, cher lecteur,
Je viens de lire un parfait exercice de propagande.
Au départ, il ne s’agit que d’une étude statistique sur le cancer. Somme toute assez banale… mais une étude des cancers sur la jeunesse (les 15-39 ans) et qui révèle quelque chose de terrible.
Cette étude a été commandée par le gouvernement, avec d’autres organismes spécialisés dans la recherche sur cette terrible maladie. Elle couvre tout de même 20 ans entre 2005 et 2020.
Comme vous pouvez vous y attendre, cette étude relate surtout l’augmentation des cancers dus aux perturbateurs endocriniens… mais pas seulement.
Car il y a un hic, et un gros.
Un hic si important qu’il mérite de que le journal 20 Minutes se fende d’un article à ce sujet, un article assez curieux, il faut le dire.
Parce qu’il s’agira de parler du sujet problématique sans jamais évoquer réellement sa cause.
Un parfait exercice de propagande qui vise à dédouaner l’une des industries les plus pernicieuses et les plus dangereuses de notre temps : celle de la télécommunication.
Une industrie qui s’avère non seulement mortelle pour les adolescents et les jeunes adultes, mais aussi pour notre société tout entière.
Heureusement, les « journalistes » de 20 Minutes sont là pour vous rassurer… enfin surtout rassurer un secteur d’activités qui n’aime pas du tout qu’on s’intéresse à lui.
Un secteur d’activités qui n’hésite pas à payer des « trolls » pour pourrir les sections « commentaires » sur les sites de médias. Un secteur d’activités particulièrement trouble et puissant.
Mais c’est de lui qu’on va parler aujourd’hui, parce qu’il n’aime pas ça, justement.
Des cancers du cerveau qui augmentent en flèche
Mais allons à l’essentiel : le rapport sur les cancers des jeunes montre une augmentation de 6,1 % PAR AN des glioblastomes[1].

Il s’agit de cancers du cerveau extrêmement agressifs.
6,1 % de croissance par an, ça signifie sur 20 ans une multiplication par plus de 3, soit de +227 % exactement.
Cet accroissement vertigineux survient dans une période bien précise, celle de la démocratisation des téléphones portables, surtout chez les jeunes. Et bien sûr, nombreux sont ceux qui collent encore leur appareil contre leur oreille.
Alors l’article de 20 Minutes est là pour nous rassurer : cela ne représente QUE 10 % des cancers du système nerveux central, et SEULEMENT 233 cas, répartis sur 24 % du territoire[2].
Cela signifie donc que les chiffres sont probablement 4 fois supérieurs à ceux indiqués, et surtout, ils sont en pleine explosion.
Pour qu’un organisme en pleine santé, comme celui d’un adolescent ou d’un jeune adulte, développe une maladie aussi grave, il faut qu’il y ait anguille sous roche.
Téléphone portable : un scandale sanitaire hallucinant
Il y a quelques années, le livre PhoneGate, du médecin Marc Arazi avait connu un certain succès. Il y dénonçait les méfaits réels du téléphone portable. Des méfaits physiques, souvent cancérigènes.
Hélas, ces méfaits restent largement tabous, surtout à cause de l’immense puissance de l’industrie de la télécommunication, l’un des rares secteurs en pleine croissance ces vingt dernières années.
Marc Arazi s’est longuement battu, et il se bat toujours sur ce terrain, spécifiquement contre les mensonges proférés par les fabricants de téléphone portable au sujet des émissions électro-magnétiques cancérigènes.
Tous les constructeurs falsifient les chiffres du DAS, le débit d’absorption spécifique. Comme le montrent les spécialistes lors d’un colloque sur cette question, il n’y a pas seulement le danger de coller son appareil contre la peau qui pose problème…
C’est toute notre société du sans-fil qui est une folie cancérogène.

Mais dans l’article de 20 Minutes que j’ai précédemment cité, on évoque toutes les raisons possibles de cette explosion des glioblastomes sans évoquer une seule fois la question centrale : celle du téléphone portable.
Et puis, si la jeunesse est directement touchée alors qu’elle est en pleine forme, qu’en est-il du reste de la population ?
Une menace de long terme pour la société
Une première étude est sortie pour commencer à mesurer l’impact du téléphone portable (dans les poches) sur la fertilité. Et spécifiquement sur la fertilité masculine[3]. Elle a été publiée le 19 mars dernier.
Elle a effectivement noté que le rayonnement non-ionisant (celui des téléphones portables) augmentait la température testiculaire, de façon à compromettre la qualité du sperme et l’intégrité de l’ADN.
Ces radiations électromagnétiques sont aussi liées à des affections qui réduisent la fonction reproductive, comme le stress oxydatif, des altérations de la transition des ions à travers les membranes cellulaires, et l’inflammation.
Cependant, notons qu’il ne s’agit que d’une étude préparatoire. Il en faudrait beaucoup d’autres sur la question – mais là, comme toujours, qui va les payer ?
Pourquoi l’État, s’il n’est pas mis sous pression par ses administrés, irait-il se fâcher avec l’une de ses rares industries ne connaissant pas la crise, et qui lui rapporte abondamment en impôts et en taxes d’année en année ?

En général, c’est l’industrie qui paie pour la recherche, car ce sont les bénéfices qui la rentabilisent. On veut bien l’admettre, mais là, il s’agit de l’avenir de notre société tout entière qui se joue.
Même la chaîne officielle Public Sénat a rendu compte de la baisse de la fertilité française, qui n’est rien moins que catastrophique[4] : nous sommes passés de 2,03 enfants par femme en 2010 à 1,68.
Nous ne pouvons pas seulement mettre tout cela sur le compte des conditions économiques ou du changement des modes de vie : il y a aussi des questions de perturbations endocriniennes et de pollution électromagnétique qui jouent dans un environnement de plus en plus toxique et agressif.
Devrons-nous demain recourir systématiquement à la fécondation in vitro pour parvenir à faire des enfants ? Les grands argentiers de la médecine en rêvent : ce serait pour eux un marché extrêmement juteux. Partout où ils peuvent se substituer à la nature ils le font, et ils en tirent un pouvoir considérable.
A quand une éducation au téléphone portable ? Et pourquoi pas même l’interdire aux mineurs ? C’est bien ce qu’on fait pour les jeux d’argent, l’alcool, les cigarettes… Il y a des décisions radicales qui parfois sauvent une société…
Si vous voulez me donner votre opinion sur les téléphones portables, je vous invite à le faire en commentaire.
En attendant, portez-vous bien,
Louis Volta
Bonjour, Effectivement il y a danger et on va dans le mur avec « les progrès » successifs comme la 5G toujours plus néfaste ! Mais vous feriez bien de préconiser des actions protectrices et conseils d’utilisation. Bien à vous et toutes les victimes en cours et à venir
bonjour merci pour votre article très intéressant mais inquiètant, moi je n’ai pas de téléphone comme ça et dieu merci je vais bien
Bonjour, merci pour cet article aussi intéressant qu’inquiétant. A une époque de ma vie j’ai bcp fait de prospection par téléphone et aujourd’hui j’ai développé un cancer du sang (lymphome non hodgkhinien) et jai de grosses tumeurs à droite du cou et au gauche derrière le cou presque sous l’oreille. De plus le compteur Linky est dans mon appartement à 1,50 m de mon coin repas. Depuis longtemps je me demande si on ne peut pas faire un rapprochement’ votre article me conforte dans mes doutes
Le problème est bien connu. Je me souviens d’avoir vu au Royaume-Uni des radios de tumeurs cérébrales épousant strictement la forme des antennes des premiers téléphones portables. Cela remonte au temps où les antennes étaient des appendices à l’extérieur du corps du téléphone proprement dit, il y a quelque 20 à 25 ans! Depuis lors, les antennes ont été intégrées au corps des téléphones mais les tumeurs leur ressemblent vraisemblablement toujours…
J’ai une soeur qui a eu un glioblastome à l’âge de 49 ans et qui a succombé à la maladie 2 ans plus tard. Elle utilisait beaucoup son téléphone portable qu’elle collait à son oreille pendant plusieurs heures par jour. Cela a commencé par des crises d’épilepsie puis le cerveau a commencé à se vider, elle perdait ses capacités cognitives car le kyste se situait dans la région de l’acetylcholine. Au final, la tumeur a progressé pour toucher les autres régions du cerveau, elle avait perdu la vue à l’oeil droit et commençait à être paralysée. C’est une affection que je ne souhaite à personne. C’était pénible de la voir se dégrader comme cela. Et je suis sûre que c’est à cause de son téléphone portable.
Pour ma part, j’ai toujours refusé de coller cet appareil à mon oreille, j’utilise toujours le haut parleur et je ne l’emmène que rarement avec moi lorsque je sors car en plus de favoriser le cancer, il rend aussi les yeux malades et je suis atteinte de glaucome à angle fermé.
Nous vivons dans une société de fous, régie par des fous, pour lesquels seul l’argent est intéressant. Argent et pouvoir. Pouvoir de quoi ? Pouvoir nuir ?
Personnellement je n’utilise le portable que si je suis en panne de téléphone fixe et dans certains cas pour raisons particulière mais il est éteint toute la journée et bien sûr toute la nuit
Autour de chez moi il y a 8 antennes de téléphonie mobile, dont une 5 G en face de l’immeuble dans lequel j’habite. L’exposition à leur rayonnement n’est pas neutre (euphémisme). Les opérateurs ont rendu les gens dépendants de cet objet : les gens ne les quittent jamais ! Cela délite les relations sociales.
J’ai bien un téléphone portable, sans internet, dont je me sers occasionnellement, et reste à la maison !