Chère amie, cher ami,

En ces derniers jours de 2023, comme une invitation à bien finir l’année, je vous confie les quelques pensées qui m’habitent et que j’aimerais partager.

Je fais référence à trois événements marquants de ce début de mois, trois événements qui nous donnent la possibilité de parler d’autre chose que de crise, de peur, de danger, et qui nous invitent à cultiver ce que j’appellerais « l’optimisme fondamental et créateur ».

Je vous offre ainsi trois « cadeaux », à offrir à votre tour, si vous le souhaitez, à tous ceux que vous chérissez.

Le premier d’entre eux, c’est l’hommage unanime à Christian Bobin disparu le 24 novembre 2022 à l’âge de 71 ans. Certains d’entre vous ne le connaissent peut-être pas encore. Je voudrais vous le faire connaître à travers ses publications qui enchantent le cœur et conduisent à ma réflexion du moment : faisons de nos vies une poésie.

Loin de l’agitation du monde, dans sa solitude volontaire, Christian Bobin nous a laissé nombre de paroles de sagesse, de méditation et de contemplation, toutes éloignées de cette fureur de vivre que l’on tente de nous faire prendre pour la vie. Beaucoup le considéraient comme un optimiste forcené, mais une autre lecture de ses œuvres me conduit à imaginer que sa pensée était bien plus complexe que cette caricature facile qui consistait à le traiter de « ravi de la crèche »[1]. Peu importe : il ne se souciait pas de sa réputation.

Il s’est fait connaître en 1992 par l’évocation poétique de Saint-François-d’Assise : « Le Très-Bas[2] » (comme lui, il savait parler aux oiseaux !). Ce qui fait la particularité de Christian Bobin, comme l’écrit sa biographe Claire Tiévant, c’est de pouvoir être considéré à la fois comme chrétien, juif, musulman ou athée. Je vous invite, pour mieux le comprendre, à lire Les différentes régions du ciel [3]: « Ce n’est pas pour devenir écrivain qu’on écrit. C’est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour. Je m’assieds devant la table d’écriture et je laisse venir à moi les différentes régions du ciel. »

C’est bien ici, en cette époque de montée des fondamentalismes de toutes sortes, la première méditation que je vous propose.

Comment les religions, ou plutôt les plus fanatismes religieux, nous conduisent à fracturer le monde et à le rendre invivable ? C’est une question que je me pose quotidiennement, à laquelle on peut proposer de multiples réponses, dont aucune n’est vraiment satisfaisante, sinon le fait que s’éloigner de la poésie conduit à se couper de la vie et à en perdre le sens profond. C’était un peu le message de Christian Bobin : « Moi j’ai très peu de choses au fond de ma poche : un ou deux sourires, deux ou trois phrases glanées dans quelques livres. J’ai une petite boîte avec moi, qui n’existe pas, mais ne me quitte jamais. Elle ressemble à ces petites boîtes dans lesquelles les enfants s’amusent à mettre des perles. Dedans, j’ai mis quelques sourires et parfois je les regarde et ils sont aussi beaux et neufs qu’autrefois. C’est l’amour qui est dans cette petite boîte. Ce qui existe de manière plus forte que le monde entier. Je peux tout perdre mais pas ça. Quand je l’ouvre, je retrouve le vrai sens, l’unique certitude que je peux avoir. C’est quelque chose de minuscule mais indestructible. Je n’ouvre pas souvent cette petite boîte. Je ne l’ouvre que de temps en temps pour que rien ne s’évente mais le regard que j’y jette a cette durée très longue des éclairs et j’en ramène un sentiment d’éternité. »[4]

Je vous propose donc, pour ces fêtes de fin d’année, de créer et surtout d’offrir cette petite boîte d’amour à garder, toujours, près de vous, pour mieux résister aux fractures du monde.

Le deuxième cadeau que je vous propose est de lire et d’offrir le dernier livre de Marie de Hennezel : L’Aventure de vieillir – Et si avancer dans l’âge était un voyage ?[5] Marie de Hennezel, psychologue et psychothérapeute, a écrit de nombreux ouvrages sur l’accompagnement de la fin de vie, l’éducation des personnes âgées et les rapports avec l’invisible. Ce dernier livre est une invitation à voyager vers son intériorité, s’approfondir, accomplir les trois dernières grandes tâches de son existence : « méditer sur sa finitude, se mettre en paix avec sa vie, en trouver le sens. »

Méditer sur sa finitude, c’est essayer d’être en paix avec la notion de mort. Il semble bien que ceux qui éludent cette question, vieillissent et meurent plus difficilement que les autres. On a même dit que le fait de ne pas y penser pouvait générer plus d’angoisse et favoriser l’arrivée de maladies telles que la maladie d’Alzheimer.

Ne pensez-vous pas que beaucoup d’angoisses et de difficultés à vieillir pourraient ainsi disparaître si l’on prenait conscience à temps de notre finitude, qui nous aiderait à vivre plus intensément notre vie ?

Ne pourrions-nous pas vivre notre vieillissement, non comme une faiblesse, mais comme une force ?  

Acceptons notre plus grande lenteur, nos douleurs et nos raideurs articulaires comme le prix à payer, mais aussi comme la chance qui nous est donnée de développer cette expérience de la vie, qui nous donne l’occasion de faire le tri entre l’essentiel et tout le reste.

Que de temps à gagner ! Que de nouvelles joies à découvrir ! Que de nouvelles intériorités à explorer ! Que de belles idées à transmettre !                         

Marie de Hennezel nous invite ainsi à des rituels de gratitude. Depuis quelques années, et surtout depuis que j’ai dépassé les 70 ans, c’est quelque chose que je pratique régulièrement. Je regarde les événements du monde, j’aime bien les regarder et savoir ce qu’il se passe, mais je prends une certaine distance et les énormités dont je vais vous parler à la fin de cette lettre ne m’affectent pas. Je me contente de les déplorer et surtout je me dis que cette « crise des Lumières et de la pensée positive » que nous traversons n’est qu’un petit passage qui ne doit ni nous affecter, ni nous déprimer. Alors, avant de m’endormir, ou de façon totalement spontanée dans la journée, je repense au film de ma vie et j’envoie de la gratitude vers je ne sais qui ou je ne sais quoi, pour tous les moments merveilleux et heureux que j’ai connus. Bien sûr, je pense à mes parents, mais aussi à toutes celles et tous ceux que j’ai aimés et avec qui j’ai partagé les joies, les douleurs et toutes les couleurs de la vie.

À la fin de son livre, Marie de Hennezel cite les propos de Jean-Paul Delevoye[6] qui, à l’occasion de la clôture du colloque « Les Seniors, une chance pour la France »[7], a dit : « Votre rôle dans la société tient à ce que vous transmettez. Or vous explorez les « contre-valeurs de la société ». Ce sont ces valeurs-là, auquel notre modernité n’attache pas d’importance, que vous devez défendre. Parce que vous les vivez et notre monde en a besoin. ». Elle précise qu’il les a, alors, énumérées :

–       la fragilité, dans un monde qui valorise la force ;

–       la lenteur, dans un monde qui valorise la vitesse ;

–       la disponibilité, dans un monde qui valorise la suroccupation ;

–       le plaisir de la rencontre, dans un monde où les rapports humains sont régis par le pouvoir sur les êtres et les choses ;

–       le temps libre, dans un monde où le temps est contraint ;

–       la douceur, la bienveillance, la confiance en soi, dans un monde si dur ;

–       enfin, l’être, dans un monde qui valorise le faire.

Tout un programme auquel je n’ai rien à ajouter. J’ai bien l’impression que, malheureusement, il est le parfait contre-pied de ce que l’on tente d’enseigner aux plus jeunes et de faire passer comme une vérité inaliénable aux plus âgés.

Lisez et offrez ce livre qui vous propose de considérer le vieillissement non comme une fin honteuse et handicapante, mais comme un aboutissement heureux et fier.

Enfin, le troisième cadeau que je vous propose de répandre largement autour de vous est une éclaircie, une très bonne nouvelle, dans ce ciel chargé et plombant de l’actualité de ces derniers mois :

–       Peur du Covid et obligations de toutes sortes ;

–       Enfermement mortifère de nos aînés ;

–       Limitation des libertés ;

–       Sanctions de toute nature vis-à-vis de tous ceux qui n’exprimaient qu’un doute sur la justesse de cette politique sociale contraignante et mortifère.

La voici, cette bonne nouvelle : alors que la Cour d’appel de Paris demandait et obtenait la réintégration d’une sophrologue de l’Institut Curie à Paris, qui avait été suspendue en septembre 2021 après son refus de vaccination, un vif débat à l’Assemblée nationale menaçait de mettre en minorité le gouvernement sur cette question de la réintégration des soignants.

Alors que la France reste le dernier pays de l’Union européenne à ne pas réintégrer les soignants non vaccinés contre le Covid, un vaste consensus s’instaure : cette attitude n’a plus aucune raison d’être scientifique. Même Pfizer, fabricant de vaccins, reconnaît que ce dernier n’empêche nullement la transmission virale[8]. Réjouissons-nous, car quelles que soient les décisions de justice à venir, c’est une brèche dans ces mensonges d’État qui ont empoisonné la vie de millions de gens. C’est la reconnaissance de l’inutile violence de l’instauration des pass vaccinaux et autres mesures de contraintes personnelles et professionnelles vis-à-vis de la vaccination. Si l’efficacité de la vaccination chez les plus fragiles et les plus âgés n’est aujourd’hui pas démentie, celle-ci doit pouvoir rester un choix librement consenti et jamais contraint.

C’est aussi la fin de toutes les dangereuses et violentes polémiques autour de la « fracture vaccinale[9] ». Je rappelle ici que de nombreuses solutions naturelles existent afin de maximiser son immunité personnelle, non seulement contre le virus du Covid-19, mais aussi contre tous les virus, à commencer par celui de la grippe[10][11]:

–       Évaluation et compensation de vos éventuels déficits en vitamine D et zinc ;

–       Supplémentation régulière en vitamine C ;

–       Prise de microbiotiques adaptés[12] ;

–       Meilleure gestion du stress[13] ;

–       Pratique d’un exercice physique régulier ;

–       Respect des gestes barrières en situation de risque, et seulement dans ce cas[14].

N’oubliez pas non plus les protocoles homéopathiques[15] :

–       Influenzinum 9CH, 10 granules chaque semaine ;

–       Sérum de Yersin 9CH, 10 granules toutes les 2 ou 3 semaines ;

–       Thymuline 9CH, 10 granules une fois par mois en cas de déficit immunitaire[16].

Il est maintenant temps de prendre congé pour cette année qui en annonce une autre… sûrement pleine d’imprévus. Mais avant, j’aimerais vous offrir un dernier cadeau : regardez cette vidéo[17] : « Le début de notre monde », de Kaddour Hadadi.

Laissons sans remords, derrière nous, notre vieux monde.

Quels que soient nos tristesses, nos peurs et nos doutes, il est temps de chanter et de danser. Prenons ce que nous offre chaque jour la vie, comme un don, un cadeau, un sourire… et remercions chaque jour pour la joie d’être, de penser, de respirer, de choisir et d’aimer.

Je vous souhaite à toutes et à tous une belle fin d’année, et je vous promets que la prochaine sera l’aventure que vous déciderez de vivre, en y prenant les meilleures décisions pour votre santé et celle de tous vos proches.

Bien sincèrement,

Docteur Dominique Rueff

[1] « Christian Bobin n’est pas un ravi de la crèche », 16 décembre 2012, larepubliquedeslivres.com

[2] Bobin Christian, Le Très-Bas, Editions Gallimard, 9 septembre 1992

[3] Bobin Christian, Les différentes régions du ciel, Œuvres choisies, réédition Gallimard, octobre 2022, collection Babelio

[4] Citation extraite de : Bobin Christian, La Lumière du Monde, Gallimard, 2001

[5] De Hennezel Marie, L’Aventure de vieillir – Et si avancer dans l’âge était un voyage ? Editions Robert Laffont, octobre 2022

[6] Homme politique français, parlementaire qui fut président de l’Association des maires de France, ministre de la Fonction publique, médiateur de la République et Haut-commissaire à la réforme des retraites.

[7] Conseil économique, social et environnemental, 19 et 20 novembre 2012.

[8] Gouthière F., CheckNews « Covid : Pfizer a-t-il « révélé » que l’effet du vaccin sur la transmission n’avait pas été évalué avant sa mise sur le marché ? », 13 octobre 2022, www.liberation.fr

[9] https://www.lettre-docteur-rueff.fr/la-fracture-vaccinale-un-danger-pour-la-democratie/

[10] https://www.lettre-docteur-rueff.fr/covid-rhino-et-autres-virus/

[11] https://www.lettre-docteur-rueff.fr/sante-hiver/

[12] https://www.lettre-docteur-rueff.fr/precieux-probiotiques/, https://www.lettre-docteur-rueff.fr/precieux-probiotiques-2eme-partie/, https://www.lettre-docteur-rueff.fr/prebiotiques-et-probiotiques/, https://www.lettre-docteur-rueff.fr/probiotique-prebiotique-et-postbiotique/

[13] https://www.lettre-docteur-rueff.fr/peurs-angoisses-anxiete-aidez-vous-des-plantes-adaptogenes/

[14] L’exigence du port du masque en extérieur lorsqu’on est seul est une aberration.

[15] https://www.lettre-docteur-rueff.fr/covid-rhino-et-autres-virus/

[16] Ce déficit immunitaire peut être évalué par un examen sanguin que l’on appelle le typage lymphocytaire.

[17] https://www.youtube.com/watch?v=NhlJtMuhSC0

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